Aux bois gravés

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Jérome Bouchard graveur commence son parcours à l' Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a maintenant une galerie/atelier à Poitiers rue de la Cathédrale

Jérome Bouchard commence son parcours à l' Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a maintenant une galerie/atelier à Poitiers rue de la Cathédrale

Juin 2014 - Ouverture de l’atelier-galerie Rue de la cathédrale à Poitiers.

2009 - Exposition rétrospective dans son atelier à Paris

2004 - Bois gravé pour Arbres de Gérard Bialestovski, Fornax Editeur

1997 - Expositions collectives, Villeneuve-le-Roi, Issy-les-Moulineaux

1993 - Bois gravé pour Croquis Bretons d’Octave Mirbeau, Séquences Editeur

1992 - Exposition de sceaux gravés, Galerie Pascale Lesnes, Paris

1991 - Bois gravé pour un poème de A.W. Mokrani, Alexandra Editeur
Exposition personnelle, Galerie Marie Mamias, Paris

1989 - Bois gravés pour Revenant de la Mort, Le Théâtre Typographique éditeur, Courbevoie

1988 - Exposition personnelle, à la Maison Française, New-York University
Bois gravés pour Les Anges de Dieu de Pierre Bettencourt

1987 -  Exposition collective, Château de Tours

1985 - Exposition personnelle, Martin Summmers Gallery, New-York
Audubon Zoo, recueil de bois gravés, New Orleans 

1984 - Expositions collectives, Musée des Beaux-Arts, Pau,
Palais de Justice, Sarlat

1981 - Exposition personnelle, Centre d’Art Contemporain, Rouen
Apprentissage à l’atelier Christian Guerin, Saint Valery en Caux

1975-1980 - Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Atelier Jacques Lagrange

" Je  dessine  ce dont je ne me lasse pas : les arbres, les forêts, les buissons, les herbes, les mousses et les corps féminins. Il y a aussi des bêtes, plutôt de celles que l’on voit dans les taches d’humidité, les cailloux, les nuages.

Je commence toujours par déposer  une couche de blanc sur le bois ou le lino.

Je dessine ensuite directement à l’encre de chine (à la plume, au bambou ou au pinceau) : il me faut voir le dessin en noir et blanc d’emblée sur le bois ou le lino sans passer par des esquisses ou des « crayonnés ». Je peux le retoucher à l’encre blanche puis noire, puis blanche, autant de fois qu’il est nécessaire: une fois le dessin gravé, aucun de ces « repentirs » ne sera plus visible.

L’idée est de creuser tout le blanc, rien que le blanc et de laisser le noir, tout le noir, rien que le noir. Si le dessin est sec et nerveux, ou s’il est souple et rond, il me faut, au moment de le graver, lui conserver intact son caractère  : Je vais chercher de la pointe de l’outil chaque aspérité, chaque barbelure, chaque encoche du trait pour ne rien lui ôter, ne rien lui ajouter, qu’il soit tel qu’il est venu au jour du fait de l’humeur qui l’a engendré.

L’encre grasse, celle qui est faite pour imprimer, est passée avec  un rouleau, elle ne se dépose que sur le relief. Je pose le papier sur le bois, le rouleau de la presse exerce dessus une forte pression de sorte que l’encre qui était sur le bois ou le lino se trouve transférée sur le papier."